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Pour rappel, la loi du 10 août 2018 pour un État au service d’une société de confiance, dite loi ESSOC, (cf. Bulletin d’information n° 82 – Social n° 48 du 13 septembre 2018) dont l’objectif est de faire plus simple, a élargi la procédure de rescrit social afin de permettre notamment aux entreprises d’interroger l’administration sur la conformité d’un règlement intérieur au droit du travail (C. trav., art. L. 1322-1-1).
Un décret du 24 décembre 2018 est venu préciser les modalités d’application de cette procédure de rescrit opérationnelle depuis le 27 décembre 2018 (C. trav., art. R. 1321-6).
La demande de rescrit doit être présentée à l’inspecteur du travail dans le ressort duquel est établie l’entreprise ou l’établissement concerné, par tout moyen conférant date certaine à sa réception.
Lorsqu’un règlement intérieur unique est établi ou modifié pour l’ensemble des établissements de l’entreprise, la demande est adressée à l’inspecteur du travail territorialement compétent pour son siège.
La demande doit :
L’inspecteur du travail a 2 mois à compter de la réception de la demande pour se prononcer.
Il peut conclure à la conformité ou à la non-conformité de tout ou partie des dispositions mentionnées dans la demande. Lorsque la décision conclut à la non-conformité d’une ou de plusieurs dispositions, elle précise pour chacune d’elles si la disposition doit être retirée ou modifiée. La méconnaissance de cette décision est punie de l'amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.
La décision de l’inspection du travail :
La loi ESSOC a également permis aux entreprises d’interroger l’administration sur :