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Une directive européenne du 12 décembre 2017 classant les poussières de silice parmi les agents cancérigènes a été transposée en droit français pour une application au 1er janvier 2021 . Elle a également fixé une valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) à la poussière de silice cristalline alvéolaire à 0,1 mg/m3 pour le quartz.
L’arrêté du 26 octobre 2020 intègre dans la liste des substances, mélanges et procédés cancérogènes, les travaux exposant à la poussière de silice cristalline alvéolaire issue de procédés de travail en application du Code du travail (article R. 4412-60).
Pour rappel, les valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) sont fixées dans le Code du travail (Article R. 4412-149) :
Le contrôle du respect de ces valeurs limites réglementaires est réalisé par un organisme accrédité.
Les mesures de prévention qui s’imposent doivent être mise en place conformément aux principes généraux de prévention et à la réglementation spécifique CMR (Cancérogène, Mutagène et Reprotoxique).
La silice cristalline alvéolaire devra donc faire l’objet d’une évaluation des risques afin de protéger les travailleurs d’une éventuelle exposition aux poussières cancérogènes. Cette évaluation des risques, complétée par des mesures de prévention adaptées, devra se baser sur une VLEP de 0,1 mg/m-3.
Pour les entreprises, il ne s’agit pas de substituer la silice cristalline alvéolaire en tant que produit mais d’avoir recours aux méthodes de travail les moins émissives. Si l’humidification des surfaces reste un moyen simple de fixation des poussières, il n’en demeure pas moins qu’elle devra être accompagnée par d’autres mesures de prévention à savoir :
D’autres mesures complémentaires sont à prendre en compte selon les cas (l’article R.4412-70 du CT), notamment l’évacuation des poussières de silice conformément aux dispositions des articles R.4222-12 et R.4222-13.
Pour les salariés exposés à la poussière de silice cristalline alvéolaire, l’entreprise doit garantir un suivi individuel renforcé (SIR) de l’état de santé des travailleurs (articles R 4624-22 à R 4624-28) notamment :
Suite à un travail de collaboration avec les partenaires DGT et OPPBTP, la profession a mis en ligne des outils et guides sur les poussières de silice dans les activités les plus courantes permettant aux entreprises de mettre en œuvre les moyens de prévention adaptés :