Vers une fin d’année peu dynamique

Stabilité de l’activité

En octobre, l’activité reste stable en comparaison du mois précédent (+0,6% en données désaisonnalisées), à un niveau certes en hausse par rapport à l’an dernier, mais toujours en retrait de celui d’avant crise (respectivement +5,8% et -3,8%). Pour le quatrième mois consécutif, les travaux réalisés sont en baisse par rapport aux volumes d’avant crise, rapportant l’activité cumulée depuis le début d’année à un niveau inférieur de -2,8% comparé à 2019.

Marchés conclus et appels d’offres publics toujours en retrait

Les marchés conclus s’établissent quasiment au même niveau que le mois dernier (+0,4% en données désaisonnalisées). Depuis le début d’année, les prises de commandes restent en net repli (-4,4% par rapport à l’an dernier et -18,3% en comparaison de 2019). La situation est particulièrement dégradée du côté de la clientèle publique, avec un volume d’appels d’offres sur les marchés publics en retrait de -20%. Plus d’un an après les élections municipales, la commande des communes ne redémarre pas avec des volumes d’appels d’offres en chute de plus de -30% sur les quatre derniers mois par rapport aux niveaux d’avant crise.

L’emploi permanent se stabilise, l’intérim toujours pénalisé

Les effectifs ouvriers permanents demeurent en hausse de +1,8% et de +3,6% en comparaison de 2020 et de 2019, même s’ils se sont stabilisés sur les 3 derniers mois comparé aux trois mois précédents. L’intérim continue en revanche de souffrir, avec un volume d’heures travaillées en baisse de -10,0% par rapport à l’an dernier. Si l’on se réfère à la situation d’avant crise, les heures intérimaires s’inscrivent en très net recul (-40,5%).