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Fin 2017, une large concertation s’est déroulée dans le cadre des groupes de travail et des réunions territoriales des Assises de la mobilité. Ce processus doit se poursuivre avec la présentation d’une stratégie globale pour une nouvelle politique d’infrastructures. Mobilisée dès l’amont de ce processus, la FNTP s’engage désormais dans la dernière ligne droite qui doit aboutir au printemps 2018 à la future Loi d’orientation des mobilités (LOM) qui inclura un volet de programmation des infrastructures.
Les Assises de la mobilité se sont tenues à l’automne sous forme de six groupes d’experts nationaux et d’Assises dans les territoires. Un entrepreneur, membre du conseil d’administration de la FNTP, était présent dans chacun des groupes nationaux pour défendre les positions de la Fédération. Des contributions nationales et régionales ont par ailleurs été adressées par la FNTP sur chacun des thèmes abordés. Le 13 décembre dernier, en clôture des Assises, la ministre des Transports annonçait un plan de désenclavement complet de la France sur 10 ans centré sur la rénovation de certaines routes nationales et de lignes ferroviaires reliant petites et moyennes villes à la métropole la plus proche. Elisabeth Borne confirmait également un plan de 500 M€ pour financer des « projets d’organisation territoriale particulièrement ambitieux et innovants ». La ministre s’engage aussi à mettre en oeuvre « les leviers nécessaires pour que l’ensemble du territoire soit couvert par une autorité organisatrice de la mobilité » et à encourager « les initiatives émergentes de mobilité ». Transition écologique, entretien des infrastructures existantes et mobilité du quotidien seront enfin les fils conducteurs de la nouvelle politique à mettre en place.
Après trois mois et demi de travaux, le Conseil d’Orientation des Infrastructures (COI) a remis son rapport à Elisabeth Borne le 1er février 2018. Rappelons que la FNTP avait appelé de ses voeux ce Conseil qui faisait partie des engagements qu’Emmanuel Macron, alors candidat à l’élection présidentielle, avait signé lors du Forum des TP de février 2017. Bruno Cavagné siège en tant que vice-président, et seule personnalité du monde économique, dans ce Conseil qui a proposé 3 scénarios de programmation correspondant chacun à une trajectoire financière de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) et à différents niveaux d’ambition en matière de politique d’infrastructures. Le premier scénario, à ressources constantes par rapport à la situation existante (2,4 Md€/an), ne répond à aucune des priorités : ce scénario « catastrophe » devra donc être exclu des réflexions à venir. Le scénario intermédiaire (3 Md€/an), s’il représente un effort notable pour tendre vers les priorités du président de la République, ne fait qu’une partie du chemin et ne permettra d’atteindre que partiellement les objectifs affichés. Pour la FNTP, seul le scénario 3 (3,5 Md€ par an à court terme puis 4,4 Md€) apporte une solution à l’urgence de la situation et aux objectifs que le gouvernement s’est fixé en matière de mobilité. Il est conditionné à des choix en matière de financement et de nouvelles recettes de l’AFITF. Ce scénario suppose aussi d’accorder aux collectivités locales la liberté d’innover dans le financement de leurs politiques d’infrastructures en leur permettant de dégager de nouvelles ressources (via des péages urbains ou autres).
Comment traduire les préconisations du rapport du COI en ambitions pour une nouvelle politique d’infrastructures ? La prochaine étape est attendue à la mi-février avec les arbitrages du Président de la République. La prochaine Loi d’orientation des mobilités avec son volet programmation sera ensuite présentée début avril en Conseil des ministres puis discutée devant le Parlement. Elle traduira en dispositions législatives certaines des mesures proposées dans le cadre des Assises et proposera pour les prochaines années une trajectoire en matière d’investissement et de recettes pour les infrastructures : la réaffectation de recettes existantes ou la création de nouvelles ressources (redevances d’usage) seront donc au coeur des débats. Ce sera aussi le cas des nombreux projets routiers, ferroviaires ou fluviaux que les députés et sénateurs, sensibilisés depuis plusieurs mois dans le cadre des rencontres parlementaires de la FNTP, auront l’occasion de défendre pour développer une ambition nouvelle autour des infrastructures de leur territoire. Quant au Conseil d’orientation des infrastructures, sa mission ne fait que commencer puisque la FNTP demande sa pérennisation dans le cadre de la future Loi. Le temps n’est plus aux promesses mais à la mise en oeuvre : le Conseil devra donc, dans la continuité du travail réalisé, assurer avec sérieux et indépendance le suivi de l’avancée de la programmation et procéder à sa réactualisation lors des futures mandatures.
En novembre, le Président de la République annonçait au Congrès des Maires : « Nous devons lancer pour l’eau des Assises qui permettront de regarder (…) comment financer les indispensables investissements sur nos réseaux (…) C’est le gâchis lié justement aux fuites massives qui existent sur des réseaux devenus trop vétustes ».
La FNTP va naturellement s’impliquer dans ces Assises qui se tiennent sous l’égide du ministère de l’Ecologie avec un comité de pilotage de 15 à 20 personnes et qui devraient se dérouler en deux séquences : d’abord le petit cycle de l’eau (d’avril à juillet) sous l’angle des investissements dans les infrastructures et de leurs modalités de financement, puis le grand cycle de l’eau (septembre à décembre) sous l’angle de l’impact du changement climatique. C’est la première séquence qui nous concerne le plus directement avec 5 thématiques : l’état des réseaux, le financement du renouvellement des réseaux, la composition du prix de l’eau, point d’étape sur les prises de compétences des intercommunalités, les économies d’eau.
Nous poursuivrons trois types d’objectif :
1. Rendre transparents l’état du patrimoine et la politique d’investissements à travers l’établissement d’un inventaire quantitatif et qualitatif des réseaux et la programmation d’un politique pluriannuelle d’investissement.
2. Améliorer le taux de renouvellement (qui est de 0,60 % !) des réseaux, ce qui pourrait se faire en rendant les durées d’amortissement impératives et en obligeant à renouveler en cas de fuites supérieures à un certain taux.
3. Donner davantage de cohérence au principe « l’eau paie l’eau » en rendant visible le coût du renouvellement et en déchargeant la facture d’eau des éléments qui lui sont étrangers.
Renforcer son organisation, innover, mieux répondre aux exigences clients… les besoins des chefs d’entreprises sont nombreux. Pour mieux les aider à y répondre, la FNTP va lancer l’expérimentation d’un référentiel qui permettra aux petites et moyennes entreprises de Travaux Publics de faire reconnaitre leur organisation auprès de l’ensemble de leurs partenaires : administration, clients, financeurs … Ce référentiel élaboré par les entreprises de Travaux Publics pour les entreprises de Travaux Publics permettra de défendre leurs spécificités et sera adapté à leurs enjeux quotidiens. Il renforcera in fine l’offre de service et l’accompagnement de la Fédération. Ces travaux dureront 18 mois avec le concours de l’ensemble des commissions de la fédération en lien avec les réseaux territoriaux et métiers.
2018 est une année charnière en matière de dématérialisation des marchés publics. Cette échéance est à la fois une opportunité en termes d’accès à l’information sur les marchés mais également une exigence d’adaptation à de nouveaux outils pour les entreprises. A compter du 1er octobre, les acheteurs publics devront mettre à disposition des plateformes de dématérialisation qui permettront de consulter et télécharger les documents des marchés et d’envoyer gratuitement les offres. Les entreprises bénéficieront de services uniformes sur l’ensemble des plateformes : identification, espace de test, moteur de recherche, réponse aux questions et support technique.
Pour les entreprises, l’obligation de réponse sous forme dématérialisée impose de prendre différentes précautions qu’il est nécessaire d’anticiper : procéder à des vérifications techniques (accès haut débit, taille des fichiers à envoyer), s’équiper d’un certificat de signature électronique et surtout prévoir un temps suffisant pour déposer une offre dans le délai de réception fixé. La FNTP développe des supports d’information dédiés et propose des sessions de sensibilisation en liaison avec les FRTP. Les maîtres d’ouvrage et éditeurs de plateformes y sont associés.
La conjoncture s’améliorant nettement depuis quelques mois et après des années à réduire la voilure, les entreprises ont de nouveau besoin de recruter : en janvier, 40 % des entrepreneurs pointaient les contraintes de main d’oeuvre comme limitant la production. Il y a urgence à accompagner ces besoins de recrutement par une campagne de communication sur l’attractivité des métiers, d’autant plus que les perspectives économiques françaises s’améliorant de façon générale, la concurrence interprofessionnelle s’accroît.
Trois objectifs ont été assignés à la future campagne qui devra à la fois cibler les jeunes, les prescripteurs d’orientation (parents, enseignants…) mais aussi l’adulte en quête de réorientation :
• Améliorer la notoriété et l’attractivité des métiers des Travaux Publics en faisant parler positivement de nos métiers, de nos formations, et plus largement de notre secteur.
• Accroître le nombre de jeunes souhaitant entrer dans les écoles et centres de formation de la profession et donc augmenter les taux de remplissage de ces écoles et centres de formation.
• Accompagner les entreprises adhérentes de la FNTP dans leurs besoins et campagnes de recrutement.
Nous avons d’abord besoin de faire savoir que les Travaux Publics sont un secteur qui forme, recrute et insère. Il s’agira également de renouveler l’image du secteur en montrant sa modernité, ses technologies, ses innovations, en luttant ausi contre les stéréotypes, et de mettre en avant des valeurs propres à la profession (utilité, esprit d’équipe, ascenseur social…) en phase avec les valeurs de la société et des jeunes.
La Fédération s’apprête donc à lancer un plan de communication sur plusieurs années pour travailler durablement sur la notoriété et l’attractivité du secteur. Elle se propose de développer une démarche collaborative, impliquant et mobilisant entreprises, FRTP, syndicats de spécialités et centres de formation afin de s’appuyer sur la réalité des métiers et des formations, créer de la cohérence et des synergies et fédérer les entreprises autour d’une démarche commune.
Rendez-vous au printemps pour découvrir et vous associer à cette campagne.