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Si ces ZFE se traduisent en premier lieu par des contraintes et des coûts supplémentaires pour les entreprises des Travaux Publics, elles servent évidemment un objectif de réduction de la pollution de l'air que nous partageons. Pour être réussie, leur mise en place doit s’accompagner d’un travail de co-construction avec les acteurs économiques que nous représentons.
La qualité de l’air est un enjeu majeur de santé publique. Selon Santé publique France, la pollution de l’air est responsable de 40 000 décès prématurés par an en France. Le trafic routier concourt à 57% des émissions d’oxydes d’azote et à une part significative des émissions directes de particules fines, les plus nocives pour l’homme. Pour contrôler la pollution atmosphérique due au trafic routier, la France a fait le choix de la mise en place de « Zones à Faibles Émissions mobilité » (ZFE-m).
Quelles sont les règles de circulation à anticiper ?
Une ZFE ou ZFE-m est un espace dans lequel le trafic des véhicules les plus polluants est limité ou interdit. Ce sont les autorités locales qui déterminent les modalités d’application des ZFE sur leur territoire :
La mise en place d’une ZFE rend obligatoire l’apposition d’une vignette « Crit’Air » sur les véhicules immatriculés circulant, de manière ponctuelle ou régulière, à l’intérieur de son périmètre.
Quelles sont les villes ou métropoles concernées ?
D’autres sont à l’étude, à des stades plus ou moins avancés : Lille, La Rochelle, Annecy, Valence, Cluses, Chamonix, Faucigny, Clermont, Arras, Reims, Nancy, Saint Etienne.
Quant au projet de loi Climat Résilience, il prévoit la mise en place d’ici 2024 de ZFE dans toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants.
Que ce soit en termes de catégories de véhicules visées ou de périodes d’application des restrictions, chaque ZFE a des caractéristiques qui lui sont propres. Par exemple, la Ville de Paris restreint la circulation de tous les véhicules les plus polluants de 8h à 20h, alors que la Métropole du Grand Lyon ne vise que les véhicules de transport de marchandises (camions, camionnettes) les plus polluants, dont la circulation est interdite 24h/24 et 7j/7.
Nous avons rencontré Alexandra Mathiolon, directrice générale de SERFIM Groupe, et Marie-Anne Gobert, Directrice de la Communication, des Relations publiques et de la RSE. Pour SERFIM, il est capital de travailler avec les collectivités sur la mise en place de la ZFE et de de saisir cette occasion pour repenser la ville et ses mobilités.
Quelles conséquences pour l’entreprise ? Quelles opportunités pour les Travaux Publics ? Leurs réponses en vidéo :
Réduire la pollution de l’air est évidemment un objectif que nous partageons. Pourtant à court terme, la mise en place d’une ZFE pour une entreprise de Travaux Publics représente des contraintes : coûts supplémentaires à prévoir, dérogations à demander car les exigences sont parfois impossibles à satisfaire, des incertitudes, des inquiétudes et de la complexité encore et encore…
C’est donc une transition à anticiper dans le dialogue : côté entreprises, sur les évolutions technologiques et les bons choix à faire et côté collectivités, pour rendre réaliste économiquement et techniquement la ZFE.
Travaillons avec les collectivités pour accompagner nos entreprises :
Un projet de ZFE doit s’intégrer dans une stratégie globale de mobilité, visant à repenser la ville pour à la fois développer des alternatives aux véhicules thermiques et la rendre plus fluide et plus circulante.
C’est à la collectivité que revient la responsabilité d’accompagner l’instauration d’une ZFE par une politique rendant possible une mobilité écologiquement compatible :
La transition vers une mobilité propre signifie de nouveaux usages, de nouvelles formes de mobilité et des innovations. Faisons de ces projets de ZFE les déclencheurs d’initiatives qui prennent en compte le besoin de mobilité de tous les acteurs et qui transforment la ville concrètement, avec par exemple :