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Un consensus se dégage sur l’importance d’une politique d’infrastructures ambitieuse, programmée et accompagnée de financements clairs, lisibles et pérennes à la hauteur des enjeux. Toutefois, actuellement, les financements attribués à l’AFITF ne sont pas suffisamment stables et sûrs comme en témoigne la baisse du produit des amendes radars liée à la crise des gilets jaunes. Il manque par ailleurs 500 M€ par an pour s’inscrire dans le scénario retenu dans le LOM.
Chacun a pu avancer ses pistes en faveur d’un financement plus efficace des infrastructures allant dans le sens d’une plus grande affectation des ressources afin d’assurer les 13,4 Md€ d’investissement prévus pendant le quinquennat. Les idées sont nombreuses : péages urbains, sociétés de projet, adossement, paiement par l’usager, taxe poids-lourds, réaffectation et/ou hausse de la TICPE, taxe sur le e-commerce, développement des partenariats public-privé…
Ces éléments devront être discutés prochainement à l’Assemblée nationale lors de l’examen de la LOM en séance publique mais aussi lors de la prochaine loi de finances