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Les principales tendances observées :
L'utilisation de l'électricité dans la mobilité et le transport est fortement encouragée dans tous les plans de relance, dans le but de réduire l'empreinte carbone de l'un des secteurs responsable d’une part importante des émissions. Cette évolution vers l’électromobilité concerne à la fois le transport de passagers et le transport de marchandises.
La logique sous-jacente de tous les plans nationaux de relance et de résilience est de faire évoluer une répartition modale qui repose encore essentiellement sur la voiture individuelle vers des modes de transport collectifs et des mobilités alternatives ou partagées. Les investissements et les réformes s’orientent donc vers cette finalité.
Le rail est la principale infrastructure visée par les plans de relance. L'extension, le renforcement et l'entretien des voies ferrées, ainsi que l'achat de nouveaux trains, constituent les principaux investissements dans ce domaine. Ces interventions visent principalement à modifier la répartition modale du transport de marchandises, qui repose encore essentiellement sur le transport routier.
En général, les investissements dans le développement des transports publics vont de pair avec des mesures visant à réduire l’autosolisme, notamment dans le contexte urbain. Cela se fait principalement par le biais de réformes et de mise en place de zones sans voiture dans les centresvilles. Cette tendance était déjà en cours avant la pandémie, notamment dans les capitales et les grands centres urbains européens.
Une tendance générale à la numérisation des infrastructures est observée dans la plupart des plans de relance européens, particulièrement pour les services ferroviaires.
De nombreux États membres prévoient d'utiliser une part importante de leur budget du Plan de relance européen à la fois pour la recherche et pour la réalisation d’infrastructures nécessaire à la mise en œuvre de l'utilisation de l'hydrogène dans les transports.
Condition préalable à l’octroi des fonds du Plan de relance européen, un certain nombre de réformes administratives et réglementaires sont envisagées par les Etats membres. En lien avec le secteur des travaux publics, une grande partie des plans nationaux de relance et de résilience évoquent la mise en place de de procédures d’appels d’offres simplifiées afin d'accélérer la mise en œuvre des projets.
Le réseau routier est probablement l'infrastructure la plus négligée parmi les stratégies nationales de relance. Presque aucun investissement n'est mentionné, ni dans la construction de routes nouvelles, ni dans une logique d'entretien. Les seuls investissements qui impliquent une intervention sur les routes sont strictement liés à la numérisation.