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Avec 30 % des émissions de gaz à effet de serre, le secteur des transports est le 1er « contributeur » au changement climatique en France. La révolution de la mobilité vers des solutions bas carbone doit être engagée et les infrastructures en seront le principal support. L’essor des alternatives à la voiture individuelle peut être encouragé à travers la création d’aires de covoiturage, de gares routières, de lignes de tramway, de promenades pour piétons, de pistes cyclables… Les Français le demandent : selon un sondage Ipsos, ils attendent prioritairement de leur maire des actions de diversification et de renforcement de l’offre de transports publics et de mobilité douce.
Le développement du véhicule autonome doit pouvoir s’appuyer sur des infrastructures intelligentes pour pouvoir fonctionner en toute sécurité. En effet, il nécessite d’être en communication avec plusieurs sources de données, dont celles provenant de l’infrastructure elle-même.
De plus, les réseaux doivent être bien entretenus afin que l’environnement dans lequel ils évoluent soit parfaitement balisé. Les enjeux sont grands mais les territoires ne sont pas encore prêts : 68 % des collectivités estiment que l’équipement des routes qu’elles gèrent n’est pas adapté aux véhicules à délégation de conduite.
Avec la loi d’orientation des mobilités (LOM), le gouvernement prépare un changement en profondeur de la mobilité du quotidien dans les territoires. Ainsi, la LOM contient pour la première fois en France une loi de programmation des infrastructures. Elle consacre à leur entretien et à leur construction 13,4 milliards d’euros d’ici à 2022.
Elle contient également une série de mesures destinées à supprimer les « zones blanches » de la mobilité dans les territoires, à permettre l’émergence de nouvelles solutions de déplacement et à soutenir le développement des
transports bas carbone au service des citoyens.
En revanche, il manque une trajectoire de financement plus ambitieuse qui aurait permis de mieux préparer l’avenir. Celle choisie par le gouvernement ne permet pas de faire face aux besoins identifiés.