Missions et expertises
Gouvernance
Agenda
Réseau régions
Réseau spécialités
Publications corporate
Partenaires
Contact
Juridique - Marchés
Travail & protection Sociale
Santé & sécurité
Formation
Conventions collectives
Environnement & RSE
Matériel & logistique
Innovation & technique
Europe
International
Annuaire carte professionnelle
Accidents du travail
Carte professionnelle
Certificat de signature électronique
Contrathèque
DIAG-INNOV-TP
Enquêtes FNTP
Kit contractuel
Kit social
Materrio
Matériel volé
Parcours RSE TP
Recycleurs des Travaux Publics
Référentiel bruit et température
TP Matériel
La France bénéficie d’une densité d’infrastructures parmi les plus importantes d’Europe. Pourtant, par manque d’investissement ce patrimoine se dégrade rapidement. L’âge moyen des voies du réseau ferroviaire est de plus de 30 ans, près de la moitié des chaussées nationales et départementales nécessiteraient un entretien urgent, 25 000 ponts sont en mauvais état, 45 % des installations d’éclairage public ont plus de 25 ans… Les collectivités territoriales sont en première ligne. Plus d’une sur 4 a déjà procédé à la fermeture ou à des restrictions de circulation sur un pont pour des raisons de sécurité.
Il est urgent de consacrer enfin les moyens adéquats au maintien en état des infrastructures, sans quoi ni la sécurité des citoyens ni les services offerts par le réseau ne pourront être assurés pleinement.
Entretenir ses infrastructures nécessite de bien connaître son patrimoine. Bien souvent, les collectivités sont démunies. Près d’1 maire sur 5 estime mal connaître son patrimoine d’équipement de la route (signalisation, glissières, écrans acoustiques…), 73% des communes ou intercommunalités affirment ne disposer d’aucune base de données de recensement de leurs ouvrages d’art, plus de la moitié des collectivités connaissent mal leurs réseaux d’eau potable… Identifier les parties des réseaux à entretenir et évaluer les montants à y consacrer permet de lisser les investissements dans le temps et d’éviter de faire face un jour à un mur de l’investissement souvent infranchissable pour les plus petites collectivités.
La dégradation des infrastructures a des incidences directes sur le quotidien des citoyens : elle s’accompagne d’une baisse du niveau de service et d’incidents à répétition. Par exemple, en 2017, 11,7 millions de minutes ont été perdues sur le réseau ferré national et parmi les trains qui ont circulé, un sur six est arrivé avec un retard de plus de 5 minutes à son terminus. C’est aussi une question de sécurité alors que 10 à 20 % des passages à niveau en France sont considérés comme particulièrement accidentogènes sur les 15 405 que comptent l’Hexagone !
Pont Lorois : un passage incontournable à entretenir
Dans le département du Morbihan, au sud de la Bretagne, le pont Lorois relie les 18 000 habitants de la Communauté de communes de Blavet Bellevue Océan aux 85 000 administrés de la communauté de commune d’Auray Quiberon Terre Atlantique. Fragilisé par la corrosion maritime et la circulation en hausse, il nécessitait d’être rénové. L’ouvrage suspendu, long de 115 mètres, présentait notamment d’importants signes de dégradation du béton et du tablier. La chaussée existante a ainsi été rabotée, l’étanchéité du tablier a été déposée avant de mettre en œuvre 1 000 tonnes d’enrobés et de couler en place 500 mètres de bordures en béton. D’une manière générale, l’état du patrimoine français d’ouvrages d’art est alarmant. Alors que 90 % des ponts français sont gérés par les collectivités territoriales, 80 % des élus interrogés estiment ne pas disposer des ressources nécessaires pour leur surveillance et leur entretien. La profession propose ainsi la mise en place d’un carnet d’entretien associé à chaque ouvrage de génie civil afin de permettre une gestion préventive, simple et logique du patrimoine.Télécharger le rapport d'activité 2019 dans son intégralité.
Crédits photos : © COLAS - Antoine Soubigou