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Cette « médiation » conduira à prendre une décision in extremis (fin de la DUP le 2 Février 2018 pour une décision annoncée fin janvier 2018).
Le rapport est intéressant en ce qu’il « démine » le fantasme d’une instruction orientée. Mais l’approfondissement de l’option du réaménagement de l’actuel aéroport ne la requalifie pas pour autant.
Le sens du transfert sur le site de Notre Dame des Landes
Le transfert de l’aéroport de Nantes sur le site de notre Dame des landes doit s’inscrire dans une véritable vision socio-économique et environnementale pour tout le grand Ouest et pour la France (En Europe et dans le monde).
Les Pays de la Loire et la Bretagne sont des régions dynamiques et attractives, qui veulent le rester, qui veulent garder leurs centres de décision économique, pouvoir se développer à l’international. Pour poursuivre son développement à long terme et gagner en attractivité, le Grand Ouest a besoin d’être relié facilement au reste de l’Europe. Construire ce nouvel aéroport, c’est se donner un outil indispensable pour accompagner le développement économique des deux régions.
Construire un aéroport à Notre Dame des Landes, c’est aussi fournir une solution pour les nuisances sonores qui frappent une partie de la population nantaise, ouvrir un espace pour loger les habitants, permettre le développement de la manufacturing valley, ouvrir de nouvelles perspectives de mise en valeur du lac de Grand lieu, un espace naturel de renommée internationale.
Le rapport est clair :
• Il confirme l’explosion du trafic. On atteint les 9 millions de passager dès 2040.
• Il confirme également que toute intervention sur l’aéroport actuel entraîne une fermeture totale pendant les travaux.
• Il montre que le sujet n’est pas d’ordre financier (350 millions d’euros en faveur de Nantes Atlantique – auxquelles s’ajouteront les indemnités à verser au concessionnaire).
En premier lieu, qu’il fait du retour de l’état de droit un préalable à toute décision apaisée. Cette situation n’a que trop duré. Il faut évacuer la zone de Notre Dame des Landes.
En deuxième lieu, qu’aucun des projets n’est parfait. C’est tout l’exercice de consensus que doit pouvoir amener la procédure de décision publique. Et cela plaide pour les propositions FNTP sur la sécurisation et le raccourcissement des procédures et la lutte contre les recours abusifs.
Enfin, insistons sur la préconisation, quel que soit le choix, d’établir un contrat de territoire. Un projet d’infrastructure s’inscrit toujours dans un véritable projet de territoire. On ne construit pas d’infrastructure pour couper des rubans ou faire plaisir à des entreprises de construction. Il y a une vraie utilité. Elle procède de l’intérêt général.
C’est une infrastructure du XXIè siècle pour laquelle la puissance publique a travaillé :
- A optimiser l’utilisation de l’argent public (c’est une opération financée à plus de 50% par un opérateur privé, un cas unique pour un tel grand projet)
- A minimiser l’empreinte écologique (ce que les rejets de tous les recours ont reconnu)
- A accompagner les agriculteurs (rappelons que 2 000 ha de terres agricoles ne trouvent actuellement pas preneur, rien que sur l’agglomération nantaise)
Cet aéroport est non seulement un atout indispensable pour le développement à moyen et long terme du Grand Ouest, et donc un gain et non un coût, mais à court terme :
- Il va supprimer des nuisances pour les habitants proches de l’actuel aéroport, considéré comme un des plus dangereux de France.
- Sa construction va générer 3 500 emplois locaux.