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Amorcée dès la fin de l’année 2020, la hausse de coûts de production des entreprises de Travaux Publics est renforcée par une forte inflation des coûts de l’énergie depuis le déclenchement du conflit russo-ukrainien. Ce choc inflationniste est un sujet de préoccupation majeur car il risque de peser rapidement sur les volumes de production.
Après un début d’année dynamique, l’activité des Travaux Publics a été percutée par le déclenchement de la guerre en Ukraine et les tensions inflationnistes qui en découlent. Pour 2023, la poursuite de ces tensions pèse sur les budgets de nombreux maîtres d’ouvrage, créant parfois une situation propice à l’attentisme, alors même que cette année de milieu de cycle municipal devrait correspondre à une période de concrétisation des projets dans les collectivités.
L’inflation et ses conséquences renforcent les incertitudes pour les collectivités. Toutefois, leurs fondamentaux financiers demeurent solides et le PLF 2023 offre des garanties pour soutenir leur autofinancement et leurs recettes d’investissement. La confiance doit l’emporter sur l’attentisme pour qu’elles remplissent leur rôle dans la mise en œuvre territoriale de la transition écologique.
Le Plan de relance a été initié en 2020 pour soutenir l’activité économique touchée par la crise sanitaire. Initialement prévu pour deux ans, son impact bien que moindre, se poursuivra encore en partie en 2023 pour les Travaux Publics. En effet, près de 900 M€ de crédits en soutien des infrastructures sont encore inscrits dans le Projet de loi de finances pour 2023, en lien notamment avec des investissements nécessaires pour la transition écologique.
L’usage du vélo constitue une alternative à la voiture pour les déplacements de courte distance mais il reste faible en France, malgré les bénéfices qu’il procure en matière d’environnement et de santé publique. Afin d’encourager la pratique du vélo, il est indispensable de développer des infrastructures adaptées.
Face à l’objectif de réduction du rythme de consommation d’espaces et en cohérence avec la trajectoire de zéro artificialisation nette (ZAN) à horizon 2050, l’aménagement du territoire doit être repensé. Le recyclage de friches constitue une alternative attractive permettant de concilier les enjeux de développement urbain avec ceux de l’artificialisation des sols.
Aujourd’hui, le gaz naturel représente en France une part non négligeable de la consommation totale d’énergie primaire. Or, cette source d’énergie, majoritairement importée, a un fort impact en matière d’émissions. Au vu des enjeux environnementaux et géopolitiques actuels, il devient urgent de substituer au gaz naturel des sources renouvelables. Le biogaz fait partie de la réponse.