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Depuis quelques mois, les tensions sur les matières premières perturbent la relance économique après une année 2020 bouleversée par la crise sanitaire. Les prix des matières s’envolent, les délais d’approvisionnement s’allongent et les stocks commencent à s’amenuiser. Dans ce contexte, les coûts de production des entreprises du secteur des Travaux Publics sont déjà impactés et des tensions fortes sur les approvisionnements pourraient venir ralentir la relance de l’activité si les problèmes venaient à perdurer.
Alors que la crise sanitaire se prolonge avec un retour à la normale qui ne s’esquisse que très progressivement, les collectivités, impactées par la crise mais résilientes, disposent de multiples atouts pour participer à la relance. C’est dès maintenant qu’elles doivent lancer leurs investissements en infrastructures !
Pour répondre aux conséquences de la crise du Covid-19 sur les finances locales, le gouvernement abonde la Dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) de près d’1 Md€ sur 2020 et 2021 afin d’encourager les collectivités du bloc communal à lancer des projets et participer activement à la relance. Quels territoires et quels projets en bénéficient le plus ?
La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) a pour ambition de réduire les émissions de gaz à effet de serre dès 2030, ainsi que d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Les infrastructures constituent des leviers incontournables pour accompagner la transformation écologique de divers secteurs, alors que leur utilisation représente aujourd’hui environ 50% de l’empreinte carbone de la France.
Le système gazier français va faire face à de nombreux changements dans les années à venir. La baisse attendue de la demande de gaz naturel, la diversification des usages et l’émergence d’une filière de production de gaz propre, impliquera aussi des transformations, parfois majeures, du réseau existant. Les infrastructures gazières font en effet partie intégrante de la transition énergétique du secteur.
Le plan de relance « Build Back Better », du Président Joe Biden, a été dévoilé le 31 mars. Les grandes lignes du plan évoquent un effort considérable en faveur de la reconstruction et la modernisation des infrastructures. Ce sont plus de 700 Md€ qui leur seraient consacrés.
Un an après l’initiative franco-allemande pour la relance européenne du 18 mai 2020, esquissant ce qui deviendra le plan de relance européen, les premiers versements tardent à se mettre en œuvre. Pourtant, le processus d’approbation formelle du plan de soutien européen suit son cours, depuis l’obtention de l’accord du 21 juillet 2020 par les chefs d’État et de gouvernement sur la mise en place d’un instrument budgétaire temporaire, dédié à la relance, doté de 750 milliards d’euros.