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Depuis deux ans, de plus en plus d’entreprises de Travaux Publics sont confrontées à une pénurie de main d’œuvre. Dans un contexte de bonne dynamique de l’activité, le secteur recrute, créant près de 10 000 emplois par an. Mais ces embauches ne suffisent pas ; le manque de candidats et l’inadéquation des profils limitent même certaines entreprises dans leur activité.
Les dotations d’investissement, telles que la DETR et la DSIL, soutiennent depuis plusieurs années les projets d’investissement des collectivités du bloc communal. Elles sont de plus en plus utilisées et ont un fort effet multiplicateur. Pour 2020, le gouvernement incite les préfets, en charge des attributions, à mettre l’accent sur des opérations dont certaines concernent directement les infrastructures. C’est le cas des projets de mobilité (vélo, mobilités actives…) et l’entretien des ouvrages d’art et plus précisément des ponts. Une opportunité à saisir pour les collectivités !
Prudentes (à l’excès ?), les collectivités territoriales ne cessent d’accumuler des excédents de trésorerie. Ils ont été multipliés par 2,4 entre 2009 et 2019. La trésorerie progresse de 2,3% en 2019 culminant à 60,5 Md€ et représente toujours plus d’une année d’investissement public local.
Les droits de mutation à titre onéreux (DMTO) des départements progressent de +10,4% en 2019, en hausse pour la 6ème année consécutive. Ils atteignent un nouveau record à 13,3 Md€ et représentent environ 20% de leurs recettes de fonctionnement.
La budgétisation environnementale (ou Green budgeting) vise à recenser au sein du budget les dépenses et les recettes ayant un impact environnemental « significatif », qu’il soit positif ou négatif. En analysant les premières propositions de méthodologies, cet article s’intéresse à la façon dont sont appréhendées les dépenses en infrastructures dans les travaux en cours.
Le développement d’une mobilité décarbonée, notamment grâce au véhicule électrique, est l’un des objectifs affichés par le gouvernement dans sa stratégie bas carbone. Dans ce domaine, la France affiche pourtant encore du retard en termes de maturité du marché et le faible nombre d’infrastructures de recharge, en progression insuffisante pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement, pénalise encore l’essor de cette mobilité plus propre.
Ces dernières années, des progrès ont été accomplis dans la connaissance des infrastructures de réseaux. L’émergence de l’open data permet de rendre plus accessible les informations nécessaires pour avoir une vue exhaustive des infrastructures de réseaux. En revanche, les informations sur l’état des réseaux restent encore partielles et témoignent, lorsqu’elles existent pour certaines infrastructures, d’une dé gradation de l’état du patrimoine.
La Présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a affiché très tôt l’ambition du mandat de la nouvelle Commission (mandature 2019-2024) : parvenir à la neutralité à l’horizon 2050, en passant, dans un premier temps par un objectif encore plus ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2030. Cette feuille de route se décline en une stratégie, le « Pacte vert » (« Green Deal »), destinée à promouvoir l’utilisation efficace des ressources en passant à une économie propre et circulaire, à restaurer la biodiversité et à réduire la pollution. Pour cela, un Plan d’investissement pour une Europe durable, mobilisant au moins 1 000 milliards d’euros d’investissement au cours de la prochaine décennie, a été annoncé en janvier 2020.