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Après une décennie de crise, le secteur des Travaux Publics a retrouvé depuis 2 ans le chemin de la croissance. En 2018, l’activité aura été particulièrement dynamique (+7% en volume) avec un chiffre d’affaires de 41 milliards d’euros. En 2019, l’activité devrait continuer de progresser grâce aux investissements des collectivités locales et des grands opérateurs (dont la Société du Grand Paris). En
revanche, cette croissance se poursuivrait à un rythme un peu plus modéré (+3% en volume).
Durant ces deux dernières décennies, le secteur de la construction et des Travaux Publics a réalisé peu de gains de productivité en comparaison d’autres secteurs d’activité. Pourtant, les sources de gains sont multiples. La révolution numérique enclenchée dans le secteur des Travaux Publics pourrait notamment participer à une accélération des gains de productivité au cours des prochaines années.
L’Etat verse plusieurs types de dotations aux collectivités locales, fléchées vers leurs investissements. Depuis plusieurs années, en dépit d’annonces concernant la hausse de leurs montants, ces dotations apparaissent sous-utilisées. Cette note analyse les évolutions récentes de la DETR (dotation d’équipement des territoires ruraux) et de la DSIL (dotation de soutien à l’investissement local), et avance des pistes pour expliquer cette sous-utilisation des crédits.
Poussées en partie par un excès de prudence, les collectivités territoriales ne cessent d’accumuler des excédents de trésorerie. Ceux-ci ont plus que doublé entre 2010 et 2018. Leur croissance, plus faible en 2018 que les trois années précédentes, atteint tout de même 5%.
Les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), en hausse de 4,4% en 2018, semblent marquer le pas après une année 2017 exceptionnelle (+16%), mais atteignent toutefois un nouveau record en dépassant les 12 Md€.
L’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) a voté son budget 2019 à hauteur de 2,5 Md€. Si ce budget « évite le pire » suite à la très forte diminution des recettes des amendes radars, il ne permet pas non plus de répondre à l’ampleur des enjeux annoncés dans la prochaine Loi d’orientation des mobilités (LOM), qui entérine pourtant pour la première fois en France une véritable programmation des infrastructures de transport.
Axes ferroviaires peu circulés mais essentiels en termes d’aménagement du territoire, les lignes de desserte fine du territoire, font aujourd’hui face à un mur de l’investissement. Retrouver un état normal de fonctionnement sur ces lignes nécessiterait en effet de trouver 675 M€ supplémentaires par an. Ces liaisons étant régulièrement mises en cause, il est urgent de mettre en œuvre les solutions qui garantissent une continuité de service de mobilités pour les citoyens des zones peu denses.