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L’activité en ce début d’année 2017 n’affiche pas de réel démarrage. Pourtant, au vu du passage au vert de plusieurs indicateurs (marchés conclus, recul des défaillances, retour de la confiance, hausse des heures intérimaires, arrêt des pertes d’emplois), l’activité devrait se raffermir ces prochains mois. Tirée par les grands projets et le léger regain de l’investissement local, l’année 2017 devrait se clôturer sous le signe d’une reprise modeste du secteur (+2,5% selon nos prévisions).
La reprise d’activité est en marche mais demeure néanmoins contrastée avec des grands projets dynamisant l’activité mais masquant le manque de vigueur de l’activité dite « courante ». Malgré une amélioration de la conjoncture, les prix remontent difficilement en raison d’une concurrence encore forte. Par ailleurs, l’attentisme lié aux élections présidentielles, la réorganisation territoriale et les contraintes réglementaires croissantes perturbent le bon déroulement des projets : retard dans le démarrage des chantiers, des investissements retardés, allongements des délais de paiement et recul des lancements d’appels d’offres sur les premiers mois de l’année 2017.
D’après l’analyse des budgets primitifs des départements, l’investissement des conseils départemen-taux reculera de -0,6%. L’hémorragie des dépenses consacrées aux Travaux Publics, -6% en 2015 et 2016 et -37% depuis 2007 devrait s’arrêter en 2017 avec une quasi stabilité des crédits évalués en lé-gère baisse de -0,6% pour un volume de 3,6 Md€.
Les 11 budgets primitifs de métropoles analysés totalisent 2,5 Md€ de dépenses TP pour 2017, en progression de plus de 11% par rapport à 2016. Le volume important et sa croissance élevée font de ce maître d’ouvrage un acteur incontournable pour le secteur des Travaux Publics et témoignent du dy-namisme des aires urbaines et principalement métropolitaines.
La Société du Grand Paris (SGP) a adopté un budget prévisionnel 2017 en forte hausse témoignant de la montée en puissance des travaux du projet Grand Paris Express. La ligne 15 est désormais dans une phase opérationnelle de même que plusieurs gares parmi les 68 nouvelles qui doivent voir le jour. Par ailleurs, la par-ticipation de la SGP au financement d’autres projets franciliens (prolongement des lignes 11 et 14, RER E…) se poursuit.
La 6ème vague du Baromètre FNTP – Le Moniteur confirme l’inflexion sur les perspectives des collectivités locales observée lors de la précédente enquête avec une part des collectivités prévoyant une hausse de leurs dépenses en infrastructures en progression. Les propositions de la FNTP pour relancer et sécuriser l’investissement ont été testées avec un accueil particulièrement positif pour l’éligibilité au FCTVA des dépenses d’entretien et pour la présentation de l’état du patrimoine dans le rapport d’orientation budgétaire de fin de mandat.
Emmanuel Macron s’est engagé à lancer un plan d’investissement public ambitieux de 50 Md€ sur le quinquennat. Cet article synthétise les enjeux liés plus spécifiquement à la future politique d’infrastructures et d’aménagement des territoires, en particulier en ce qui concerne sa gouvernance et son financement.
Tandis que les annonces de plans d’infrastructures se multiplient au niveau mondial, le travail de recherche de la Banque de France, « To what extent can long-term investment in infrastructure reduce inequality ? », réalisé par Emma Hooper, Sanja Peters et Patrick Pintus, démontre de façon empirique la contribution des infrastructures à la réduction des inégalités sociales. Néanmoins, en période de crise pour conserver le rôle de « stimulus économique » des infrastructures, de nouveaux modes de financement doivent être pensés.
Le numérique aura des conséquences majeures sur les infrastructures à plusieurs niveaux : sur le cycle de vie des infrastructures, sur les besoins additionnels liés aux nouveaux usages numériques et sur la mutation vers des infrastructures « intelligentes ». Cet article propose ainsi de mettre en lumière ces différents impacts.
La Commission européenne a présenté le 31 mai dernier son « paquet routier », qui comprend un large éventail de propositions législatives concernant le transport routier. L’ambition de cette série de mesures est de fixer un cadre en faveur d’une mobilité décarbonée, compétitive et connectée. Outre le recours à des carburants alternatifs et au développement du numérique, un des moyens pour encourager des transports plus économes en énergie consiste à prendre en compte les coûts externes (pollution atmosphérique, bruit…) dans la tarification des infrastructures routières.